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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 17:52

Az'

Tu m’avais promis de ne pas m’oublier. Quand ils sont venus me chercher, m’emmener, tu m’as dit que tu reviendrais pour moi, que tu viendrais me reprendre, que tu me sauverais d’eux. Je t’attends encore. Jamais tu ne viens, même si je t’appelle, même lorsque tu m’entends, tu n’arrives jamais à temps. Et pourtant, je te vois, à chaque jour qui se lève, lutter contre cette idée folle qu’il manque quelque chose à tes souvenirs, que quelque chose en est absent. Tu ne te rappelles que trop rarement de moi, tu ne sais que trop rarement pourquoi tu luttes… J’ai beau, de toutes mes forces, tenter d’imprimer mon nom, mon visage, si seulement je pouvais m’en souvenir moi-même, dans ton esprit, jamais je ne peux t’atteindre, jamais je ne peux te toucher. Je suis condamnée à t’observer d’ici, sans jamais te voir, sans que jamais tu ne me remarques… Et pourtant je hurle, à m’en déchirer les poumons. Pour toi, je ne suis qu’une illusion, une terrible illusion, un vague songe, la chose qui manque, cette chose que tu ne peux retrouver… Ils m’ont arrachée à toi, mais tu ne t’en souviens pas, tu les hais, mais tu ne sais plus pourquoi, tu te sens seul, mais tu ignores pourquoi… Et je meurs de te voir ainsi, souffrant par ma faute et incapable de te guérir de ton mal invisible… Je t’aime ! Mais tu ne m’entends pas… Jamais ma voix ne te parvient, jamais mon souffle ne te caresse, jamais ma chaleur ne te touche… Nous étions heureux autrefois… Mais ils sont venus pour moi, et ils m’ont effacée de toi…

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 14:28

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La fin est là. Tu me tues, tu veux me voir morte, me frapper, me faire souffrir. Et encore et encore, je m'accroche. Cruel monstre…

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 19:13

La douleur d'une lente attente, l'attente de la fin. Quand sera-t-elle ? Cette terrible fin, qui fera si mal, qui sera si abominable à mon coeur, qui me tuera, peut-être... Elle ne saurait tarder, cela fait déjà trop longtemps, bientôt, il se lassera. De moi, de ma folie, de l'être qui vit avec moi, qui me hante et m'obsède, qui me détruit et me fait vivre. Cet être fait de fumée et de rêves, cet être terrifiant et que j'aime, sans doute plus que tout. Plus que ma vie. Plus que mon coeur. Et qui dicte chacun de mes gestes, chacun de mes rêves et chacun de mes cauchemars... Mes songes me guident et mes songes me hantent. Tu y es. Souvent. Me méprisant, me haïssant, de tout ton corps, de tout ton coeur, de tout ton être. Me regardant comme jamais encore tu ne m'as regardée, me détestant comme jamais encore tu ne m'as détestée. Et j'ai mal. Si mal de ton absence et de ta haine, si mal parce que tu t'éloignes, si mal parce que tu es déjà loin. Si mal parce que tu ne me touches plus comme tu le faisais avant. Quand encore hésitant, tu me disais que tu m'aimais. Maintenant, l'habitude remplace l'amour. L'habitude de me dire que tu m'aimes. La lenteur de ton envie de me revoir et les mensonges que tu dis peut-être... L'horreur de ton adieu. Si tôt. Alors que je t'aime encore tant. Même si l'habitude m'emporte aussi. Même si parfois l'ennui s'impose. Qu'en sera-t-il dans un an ? Quand loin de toi, je rencontrerai de nouvelles gens. Quand loin de toi j'aurai une autre vie. Tu me manqueras et le souvenir de toi me fera mal. Pourrais-je encore t'embrasser comme je crois pouvoir le faire aujourd'hui ? Est-ce que je te dégoûte ? Est-ce que je t'ennuie ? Moi la folle au carnet. Moi la conne qui t'aime. Moi l'idiote qui te désire. Moi celle qui rêve, maintenant, d'être contre toi. J'aimerais que tu sois en moi, des années durant. Pour combien de temps encore rêverai-je de ça ? Combien de temps encore avant que je ne me fane comme j'ai peur que tu sois déjà fané ? J'ai peur que tu ne supportes plus. Que dans ton coeur je ne sois plus que le souvenir de celle que tu as cru aimer un jour. Il y a longtemps, si longtemps. Quand encore tu m'écrivais, juste pour me connaitre, juste pour me découvrir. Me connais-tu aujourd'hui ? Ce peu que tu ne connais pas, que tu n'as encore qu'aperçut un jour, cet hiver...

Mais tu m'embrasses...

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 19:19

Je ne supporte plus l'absence. 

L'absence d'intérêt, l'absence de rêve, l'absence de cauchemars, l'absence de mots, l'absence d'idée, l'absence d'être, mais surtout, je n'en peux plus de ton absence, celle qui me déchire le coeur et me prive de tout car ta présence me rend trop heureuse pour songer à autre chose, et l'attente de te revoir occupe sans cesse mon esprit. 

 

Comment écrire lorsque je suis si loin et si proche de toi ? 

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 22:14

Le-bleu-est-une-couleur-chaude.jpgVoilà, c'est une BD. J'ai toujours aimé les BD, un amour qui me vient de mon père je crois, je les ai découvertes grâce à lui, je les ai aimées grâce à lui et j'ai appris à les savourer grâce à lui. 

 

Je dois dire que cette BD, cette couleur chaude qu'est le bleu, m'a attirée peu de temps après sa sortie, au détour d'un rayon de la Fnac. "C'est trop cher". Voilà ce que je me suis dit la première fois. Peut-être que le sujet traité m'a un peu mise mal à l'aise aussi. J'étais bien idiote. Un peu mal à l'aise, peut-être, parce qu'il me concerne autant qu'il ne me concerne pas. Parce qu'il était assez peu souvent abordé avec une telle vivacité avant, que je n'avais jamais vraiment eu l'occasion de lire quoi que ce soit d'une telle puissance avant cela. 

 

J'ai fini par l'acheter. Et honnêtement, elle m'a frappée comme aucun roman, peut-être même aucun poème, ne m'a jamais frappée. Plus puissante que Baudelaire pour moi, plus puissante même que Rimbaud, dans un tout autre genre, je vous l'accorde, mais je vous parle ici simplement de mon ressenti lorsque je l'ai lue, dans ce train qui me ramenait chez moi, après avoir mis fin à quelque chose. 

 

L'histoire de deux femmes qui s'aiment. Je ne veux pas parler de cette BD pour les débats qui ont lieu en ce moment, même s'ils m'ont sans doute ramenée au souvenir de ce récit, je veux en parler parce que j'avais les larmes aux yeux, parce que mon coeur est resté serré pendant des heures après que j'ai tourné la dernière page, parce que jamais je n'avais été cognée à ce point, une giffle d'une violence extrême et d'une douceur indescriptible. 

 

On pourrait attendre de moi que je parle de la beauté du dessin, ou de l'écriture particulièrement glissante, fluide, agréable, mais je m'en tiendrai à cela, car je veux juste en parler comme j'y songe. 

 

Le Bleu est une couleur Chaude, une bande-dessinée purement et simplement délicieuse. 

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 20:33

    Lorsque la haine d'un coeur se déploie, dans la lenteur d'un battement d'ailes, et que le hurlement gronde, avec toute la rage d'un mort, que reste-t-il de nous ? Nous qu'ils appelaient les amants de la torture, nous qu'ils appelaient les enfants de la haine, que reste-t-il de nous ? Nous la terreur d'un temps, lorsque notre monstre restait prisonnier du néant de nos coeur, du vide de nos âmes, nous étions si forts, si forts autrefois, que reste-t-il de nous lorsque la haine surgit tel un poison froid qui glisse, glisse, glisse vers nos coeurs trop rouges ? Que peut-il bien rester de notre grandeur d'autrefois, lorsqu'ennemis indifférents nous ne nous connaissions pas ? Lorsqu'enfants égoïstes nous n'attendions que la nuit pour libérer nos larmes de leurs chaines de verre... 

 

Les chaines sont brisées, les liens créés et la haine née d'un coeur trop faible, d'une âme trop claire. Alors que reste-t-il de nous maintenant ? Maintenant que notre monde coule, qu'il gèle et brûle, embrasé par l'arctique mortel. Perdu dans l'enfance de la mort, et la naissance de l'âge, englouti par la mer de haine, et l'horreur d'un amour trop grand pour nous immortels. Alors, dis-moi ô cruel amour, que reste-t-il de nous, lorsque toute la haine d'une coeur se déploie, dans la lenteur d'un battement d'ailes, et que le hurlement gronde, avec toute la rage d'un mort... ? 

 

Dis-moi donc, que reste-t-il de nous ? 

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 21:57

...

    Loin de toi, la vie n'est qu'une lente attente. J'attends le moment de te revoir. Aucune logique. Il n'y a que la douleur d'être à nouveau loin de toi, de tes bras, de tes lèvres, de ton odeur, de ta chaleur. Quand suis-je devenue si faible ? Quand ai-je laissé la douleur m'envahir ? Je suis juste obsédée par les souvenirs de toi. Des souvenirs que j'aimerais vivre maintenant ! Je sais que je te reverrai, que je t'embrasserai à nouveau, mais je refuse d'attendre, car le temps est si lent et rapide à la fois... Jamais il ne nous laisse être ensemble, il faut toujours repartir, chacun de son côté. Et ça fait mal, bordel ce que ça fait mal !

    Mais quand suis-je devenue si faible ?!

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 22:18

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Les mots meurent avec l'âme de leur Roi. 

Ils meurent comme s'éteint la lune d'un trop bel amour. 

Ils meurent comme se fane la force d'une trop vieille jeunesse. 

Les miens se meurent comme brûlent les cigarettes. 

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 20:25

Simplicio, têtu, borné

 

Con comme ses pieds

Qui nous emmerde avec sa putain

Du géocentrisme sans solaire

Contré, sombre crétin.

 

Dialogue félicité

 

Simplicio défend, 

Simplicio réclame

Que Simplicio se pende !

 

Puisque séparés, 

    L'amant et l'amour

    S'étouffent

    S'étranglent

    Se meurent

 

Dans l'observation aveugle

D'un lézard endormi

Peut-être assomé

Assassiné

 

Simplicio achevant

Le raisonnement absent

Sombre crétin ! 

 

Ignoble cruauté

D'un dilemne inachevé

Pour un coeur

Assigné à résidence. 

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 19:03

8)

Alors il faut croire que j'aime souffir vu que je t'aime... 

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